Le lendemain de mon arrivée, j’avais rendez-vous avec Ulrich, le filleul de mon fils.
Les conditions de vie de la famille sont extrêmement difficiles car Ils vivent dans une toute petite maison, en tôle, sans douche ni toilettes. La famille partage une seule pièce, séparée en deux un semblant de rideaux.
L’enfant fait ses devoirs sur une minuscule table basse préfabriquée qui sert aussi de table à manger. Il n’y a pas de cuisine bien sûr. Seul un pot en terre cuite avec du bois permet de préparer le repas. La seule vaisselle que j’ai vue, c’est une marmite très abîmée.
Malgré cela, j’ai ressenti leur joie de nous accueillir. Ils n’ont pas hésité, une seule fois, à nous faire des bisous et des câlins. Leurs sourires étaient d’une sincérité exemplaire. Nos hôtes nous remerciaient sans cesse d’être présents pour eux et de leur apporter de l’aide.
Mais, pour ma part, j’avais la sensation de ne rien leur apporter, car eux nous avaient donné bien plus : ils exprimaient tant d’amour, de gratitude, d’humilité…
À notre départ, nous nous sommes tous embrassés chaleureusement.
Ce jour est gravé dans mon cœur. C’est une famille qui n’a rien, mais qui est tellement soudée.
Ce que je retiens de ce voyage à Diégo-Suarez, c’est la rencontre avec mon filleul, l’incroyable organisation de l’association Cœur et Conscience, les visites des familles d’accueil, des écoles, les témoignages des papas et des mamans, le goûter des enfants et la fête du 17e anniversaire de Cœur et Conscience.
Nous, parrains et marraines avons obtenu toutes les réponses à nos questions. Les membres de Cœur et Conscience ont tout géré, et sont très dévoués. Ils ont pris soin de nous avec beaucoup d’amour et de respect.
Plusieurs parrains et marraines ne voulaient plus partir, mais tout a une fin malheureusement. Mille gratitudes 
️
Faty