Vue du ciel à vol d’avion, Madagascar semble posséder toutes les richesses nécessaires pour nourrir tous les habitants de ce merveilleux pays, entouré par l’océan Indien.
Hélas, ses richesses font l’objet de convoitises, par plusieurs pays riches, qui appauvrissent le peuple Malgache, le maintenant dans la famine, assujetti à la misère.
Coeur et Conscience apporte un peu de joie et d’espoir dans le cœur des enfants et de leurs familles. Ce voyage humanitaire a ouvert mon cœur à l’autre, aux autres. J’ai fait la connaissance de plusieurs familles Malgaches.
Je marraine la petite Rosemina qui a trois grands frères et une grande sœur. Sa maman s’occupe seule de ses enfants. Avec son maigre salaire, elle ne pourrait envoyer la petite à l’école. Je suis très heureuse de pouvoir aider cette petite fille, âgée de 5 ans. Elle ira à l’école et aura la chance, de ainsi que sa famille, d’être suivie par un médecin, un dentiste et par les équipes de Cœur et Conscience qui s’occuperont d’eux avec bienveillance.
Les enfants de Madagascar ne connaissent pas les nouveaux gadgets qui sortent sur le marché. Ils s’amusent avec peu. Pourtant, ils sourient et disent bonjour lorsque l’on leur montre le moindre intérêt. Ils n’ont rien et ce que l’on leur donne, ils le partagent toujours entre eux. Une barre tendre, divisée en 7 bouchées, fait plaisir à au goûter. Quelle leçon d’humilité et de partage, le plus petit partage avec les plus grands et le plus grand avec les plus petits.
Les habitations Malgaches sont faites de bouts de tôles cloués à des bouts de bois. Les toits sont souvent percés. Il n’y a ni cuisinière, ni réfrigérateur, ni eau courante, peu ou pas d’électricité. Les toilettes sont, elles aussi, de construction modeste. Je crois que je ne survivrais pas si je devais adopter ce genre de vie un jour.
Nous avons visité les écoles, les centres et maisons d’hébergement pour enfants maltraités. Nous avons assisté à la rencontre avec les mères et les pères responsables, et participé à la célébration du « 17ème Anniversaire de Coeur et Conscience », où enfants et parents ont défilé ensemble dans les rues de Diego Suarez. L’organisation de ce séjour humanitaire démontre avec quelle ferveur et don de soi Monsieur Amédée, et toutes les équipes (plus de 50 employés Malgaches) œuvrent au mieux-être de leurs semblables dans un souci d’appartenance et d’amour inconditionnel.
Merci à vous Monsieur Amédée ainsi qu’à toutes et tous qui m’avez guidée vers ce chemin intérieur qu’est l’amour inconditionnel, je vous en suis éternellement reconnaissante.