La Journée Internationale des Droits de l’Enfant est célébrée le 20 novembre de chaque année. A cette occasion, Clorinda et Fahiza, deux adolescentes membres du Comité des Représentants des Enfants (CRE), nous font part de leur constat concernant la mise en application des droits et devoirs des enfants à Diego Suarez.
Les adolescents du Comité des Représentants des Enfants (CRE) sensibilisent les adultes comme les enfants de Diego Suarez sur les droits et devoirs fondamentaux des enfants. Clorinda, membre de ce comité, nous explique que les droits des enfants de la ville ne sont pas respectés. « Je vois souvent des enfants qui ne vont pas à l’école, alors que recevoir une bonne éducation est l’un de leurs droits fondamentaux. Je connais également plusieurs parents qui n’écoutent pas leurs enfants quand ils parlent ou donnent leur avis. Ce qui va à l’encontre de leur droit à la parole et d’être écouté. », nous a-t-elle déclaré.
Selon Clorinda, les causes du non-respect de ces droits sont évidents : « plusieurs parents ne connaissent pas les droits de leurs enfants.» La jeune fille, très investie dans sa mission en tant que membre du Comité des Représentants des enfants, réfléchit à des solutions pour sensibiliser plus de parents aux droits des enfants. Elle est également membre du Jeunes Reporters Club, et propose d’intervenir plus largement dans les médias télévisés et radiodiffusés.
Un travail de longue haleine
Une autre adolescente membre du CRE, Fahiza explique : « on voit déjà une évolution du respect de certains droits, comme le droit d’avoir une identité. En effet, de plus en plus d’enfants à Diego Suarez ont reçu leur copie d’acte de naissance grâce à des projets allant dans ce sens. Ils peuvent ainsi obtenir leur carte nationale d’identité, indispensable pour le passage d’examens scolaires. »
En matière de Protection des enfants, il reste beaucoup à faire pour que la situation des plus jeunes, en particulier celle des filles, évolue. Selon Fahiza, « Il y a encore beaucoup de jeunes filles à Diego qui sont victimes de viol ou qui tombent enceintes trop tôt ».
Pour Fahiza, comme pour Clorinda, la solution la plus efficace pour faire évoluer la situation et que les droits des enfants soient mieux respectés est de sensibiliser les parents. C’est la mission du Comité des Représentants des Enfants, ainsi que de toute l’équipe de Cœur et Conscience.